mardi 24 février 2009

".JEAN..." Chroniques tulipiennes

«    JEAN…….. » 

 

Pour réussir à croquer cet homme là

Choisissez une recette dans un livre de Vraies  citations du Viel  Argot Parisien des quartiers populaires (17ème  18ème arrondissement de préférence)

Equipez vous

            -d’un grand tablier de jardinier

            -d’une paire de bottes                                                                       

            -éventuellement  d’un minuteur  « tambour-de -garde-champêtre » bien tonitruant

            -de cuillères et ustensiles  uniquement en ARGENT et si possible négociés la veille aux puces…

            -d’un Karcher ou …d’un  simple tuyau d’arrosage  (si vos convictions idéologiques vous    interdisent le Karcher)

 

Dans un grand cul d’poule   « argent fin d’zième siècle -début d’zième siècle ! »

Versez    en quantité   générositéamitié…. bonne humeurgentillesse et humour   (n’hésitez  pas sur la dose !!!) jetez y  un brin de rébellion  populiste……et  de provocation légèrement droitière….***(renvoi fin de page)

Faîtess  un puits d’amour…jetez y les yeux.

                               deux grands yeux bleus  pétillant  de malice,   mais surtout bien bleus

Accompagnez  votre mélange d’une pincée de « comment- t’est-ce- qu’elle –va- bien- ma -voisine ? »…..

 (une voisine de gauche  si vous avez, mais dans la villa  on  en trouve facilement !) voir

*** renvoi fin de page…

……  et  d’un sourire coquin à toute épreuve. Ayez la main lourde  sur le sourire coquin…ou malin …si vous manquez de coquin…( mais le coquin est quand même plus adapté que le malin !  non  pas qu’il ne soit pas malin… bien au contraire, mais il est quand même plus coquin que  …bref…les deux !!)

Ajoutez  quelques larmichettes de Pastaga ou de rosé si c’est l’été  ou mieux  encore .. .. Arrosez d’un bon Bordeaux…Arrosez bien……

Touillez  sensuellement  (j’suis sure qu’il aime çà)…en racontant une histoire drôle, une bien bonne  genre « Celle qu’en a déroulé du tuyau.. » !!!    ( « citation-Jean »  préférée de l’auteur à ce jour : traduction de vive voix seulement 

Travaillez le Jean au corps, battez longuement,  mélangez bonté humour et amitié  afin d'obtenir une pâte lisse et fluide,  une bonne pâte quoi

Roulez la pâte…  pétrissez … roulez… pétrissez   et  transformez -là en belle bedaine, en …….très belle bedaine !!!   en …très ..très …très..belle bedaine……(en grosse bedaine quoi !)

 Dessinez deux bretelles , nappez de sirop d’huîtres ouvertes entre potes……un beau matin d’hiver..

Vous pouvez ajouter un peu d'huile de coude de Jean pour donner une belle consistanc à la cuisson

Laissez reposer...dans un fauteuil TV

Mettez à dorer au soleil corse  tout un mois d’été..

Retirez lorsque la bedaine est bien ferme, le petit cul bien  moulé, et les yeux toujours aussi bleus et….pétillants.

Présentez …accompagnée d’une   ANNIE  (nous vous recommandons l’authentique AnnieCh’ti)

 N’oubliez  surtout pas l’ANNIE !!!!! sans  l’ANNIE  le  JEAN  se viderait de ses sucs, perdrait  de sa pétulance, de sa truculence  et s’affaisserait…tel un vieux soufflé….

Servez dans des assiettes « fin d’zième siècle début d’zième siècle) dégottées dans UN vide grenier (pas celui de la villa puisque les belles pièces  fin-d’zième siècle début d’zième siècle  y’en a pas …sauf  chez JEAN   justement…

Dégustez en compagnie d’une centaine de copains de la villa ,  sous la glycine en fleurs de préférence,   veillez tard …buvez...chantez ..engueulez qui vous voulez...

 

Et  préservez une part pour chaque jour de l’année : c’est un régal …..à consommer sans modération, quotidiennement pour se doper le moral en ces temps grisailloux..

 

Signé : sa voisine de droite  dans la villa ….mais de gauche…..dans l’impasse… mais de gauche ...tout de même…même  s’il pense qu’elle devrait être de droite…de toute façon celle d’en face l’est aussi, non pas de droite !…   et sa voisine de droite qui est de gauche ne comprend pas non plus pourquoi Jean son voisin de gauche est de droite, ça lui va pas ! Alors….. « De la rose ou du réséda…. celui qui croyait celui qui n’y croyait pas »

 Mais  entre Jean et ses voisines il n’ y’ a que de la glycine !! (références de vive voix...pas pour la glycine, mais pour la rose et le réséda!)

***   JEAN est un droitier contrarié : il pleure car tous ses copains « droitiers » quittent peu à peu  la villa. Il est bien seul, ceux qui restent  sont certes gentils , sympas et très fréquentables,mais pas très  bibite –et –coucouille ni très noceurs !!    JEAN  est encerclé de bolcho-gaucho-humanisto-anarco-centro- catholico-crypto-socialos - joyeux déconnos- pas connos– saoulos-rigolos-amicos- sympathicos …..qui  l’adorent  et qu’il aime aussi, parce que

  

     JEAN aime les gens et les gens aiment JEAN 

 

 

 

 

 

 

 

 

samedi 21 février 2009

Ces "chroniques tulipiennes" pourront être lues dans n'importe quel ordre, ou presque...
Mais ce serait mieux  de lire la présentation , le générique de début...... en premier
        pour visualiser le décor...et sentir l'ambiance..
Donc , glissez vous tout en bas du blog, ce n'est pas long ...et ensuite ......faîtes ce que vous voulez...
Bonne lecture
   Madame Andrée dite aussi "la Présidente"

"Gaston"..Chroniques tulipiennes

 

« Gaston »……

L’épisode « Gaston » vient de se clore.

Le grand « MIAOU.X » rouge qui couvrait le mur de la vieille dame de part et d’autre de sa fenêtre, a été effacé, le mur repeint  par les services de la ville, et Gaston ne fait plus partie de notre villa

Gaston, c’était « LE CHAT DE LA VILLA ». Matou placide, aux longs poils roux et blancs, un peu décharné parfois.. la queue déplumée,  il trônait au milieu de la ruelle, l’air indifférent, blasé,  répondant avec dédain aux caresses offertes, occupant le pavé  ou les murs le jour ,et  changeant régulièrement de lit, la nuit .

Gaston ne fut pas un chat fidèle….

Après quelques temps  chez Adnan ….., il s’en fut chez Jean quelques années, se faire dorloter, nourrir et soigner, puis allez savoir pourquoi, chez Nathalie et Nicolaï ,où il s’installa de nuit au milieu de leur couche !!!

L’entrée de la villa lui plaisait. Guettant les allers et venues  de jour, les retours du soir, il trônait tel un sphinx.

Pas un de nos matous ne lui arrivait à la cheville. Gaston était la Légitimité faite chat, il était ………   LE chat de la villa….

Et il était heureux, Gaston, car il simulait ne pas l’être, Gaston ma-ni-pu-lait !!

Il prenait son poste de jour  près du premier réverbère…

« donne une croquette pour manger !! »…….

Se faisait nourrir à l’œil par des Tulipiens attendris et naïfs…   

Rentrait chaque soir dormir entre Nicolaï et Nathalie  qui le berçaient d’amour et… de croquettes…

Et le matin, gavé de câlins, et de croquettes encore.. Gaston reprenait son poste, la mine d’un ChatRom en faction au feu rouge de la Porte de Clignancourt…

En touillant ses petits plats, la Vieille Dame  du 13 impasse..regardait  avec pitié Gaston, par sa fenêtre ,et le nourrissait comme elle nourrissait son vieil époux…avec compétence, amour  et..quantité.

De son côté, Marcel, L’ancien boucher lui apportait régulièrement d’autres croquettes,   Madame Boubou fournissait en vieux restes de viande..

        Puis apparut du jambon,  du steak..

L’été 2008 fut l’année des surenchères,

Des soucoupes remplies apparaissaient tous les jours et s’alignaient côte à côte dans la villa..

Gaston mangeait trop, allait vomir son trop plein de croquettes  dans la courette  de Jean …..

Se retrouvait  chez le vétérinaire dans les bras d’Annie…

Retournait chez Nathalie qui elle aussi,  prenait rendez vous chez un  véto

parcequ’il lui semblait que Gaston pelait de plus en plus et que les puces parfois …

La Présidente aurait du  parer  ce manque de coordination, mais …..

Nobody is perfect

Alors cet été, la Drame se produit.

Excédée  de savoir Gaston seul, (que même pas vrai mais elle l’ignorait !), la Vielle Dame confia Gaston à sa niçoise de fille qui embarqua le matou dans les soutes d’un avion en partance pour le SUD

Enlevé notre Gaston !!!!!!, déporté en appartement niçois, lui qui aimait tant la liberté de la Villa, la nature, et la pollution parisienne

Nathalie supplia, Caroline  (cadette de Jean et Annie) dont l’enfance avait été calinoutée par Gaston intervint avec véhémence auprès de la vieille Dame pleurant pour pour récupérer son chat, …nôtre chat…

La Présidente, en vacances en Sardaigne, était régulièrement tenue au courant, par satellite..

Rien n’y fit, aujourd’hui encore la Vieille Dame est persuadée d’avoir sauvé Gaston de la misère

Révolution se fit pour notre Gaston vagabond, les esprits s’emparèrent du cas  

             Qui, pour vouloir prévenir Interpol et aller  chercher Gaston chez les  « mafiosos niçois… »

     Qui, pour soutenir l’élan de cœur de la vieille dame,

Et pour une fois, on s’engueula……

  

Nathalie porta plainte.

Les protagonistes furent convoqués  au commissariat du 18ème, où les flics gardèrent difficilement leur sérieux, plus habitués à régler des histoires de  deals, coups de couteaux et autres fariboles que de se pencher sur le cas d’un matou trop aimé.

Puis les choses se calmèrent…

Jusqu’au jour ….. où apparut sur le mur immaculé  de la Vieille Dame, un immense graffiti, tag, rouge sang, criant  « MIAOU.X !!!!!! »

Pourquoi ce X ?   …..QUI A FAIT CA ?  

Un porno- zoophile? Un gamin de la Villa ? un tagueur pro !  un tulipien masqué ? Zorro ?

Et Nathalie qui blêmissait de peur qu’on ne pense qu’il s’agisse d’elle,

Et la vieille dame qui éructait que c’était une vengeance, qu’elle savait bien qui était derrière tout cela,

Et les voisins choqués, et  ceux pouffant de rire, et ceux tentant d’élucider  le mystère   et…

La Présidente téléphonant au Service  propreté-graffiti de la ville en  calmant la vieille dame….et tentant de disculper sa copine Nathalie.

 

Aujourd’hui Gaston n’est plus là  pour nous accueillir de sa morgue le soir,

Le MIAOU.X est effacé,

La Vieille Dame est calmée et Nathalie a oublié

La Villa a repris son rythme

 

Et le soir je dis à mes chats qu’il ne faut pas aller en liberté quémander trois croquettes à chaque fenêtre, en faisant mine d’avoir faim,

Qu’il ne faut plus traîner dans les ruisseaux et attraper les oiseaux, qu’il ne faut pas occuper le pavé en tentant de remplacer le disparu

Que les chats errants, ça ne fait pas net, 

Qu’ils doivent rester sagement à la maison

Sinon, ils termineront à Nice en maison de retraite avec GASTON……

,

 

 

 

  

 

 

 

mercredi 18 février 2009

Ca commence peut-être comme çà....Chroniques tulipiennes



                 Ca commence peut-être comme çà.

C'est l'histoire d'un immeuble parisien, qui lassé de s'ériger parmi ses tristes congénères,serait passé à l'horizontal, comme on passe en résistance.

 Se serait  alors mollement allongé entre les voies ferrées et le Boulevard Ney….

                 Aurait  laissé les herbes  , enfants  et  chats l’envahir ….

               Aurait pavé de grès roses  , sa cage d’escalier,

                  Fleuri et  verduré  ses parties communes…

                  Réverbérisé  ses  vieilles appliques  murales…

                  Maquillé sa cage d'escalier qui se serait faîte ruelle, puis  VILLA…..

 Alors depuis... 

De 3ème B ou  21ème A,  les appartements  sont devenus « MAISON » :  Maison de Jean,  Maison des Laurent,  Maison des Longuet -Marx-De Laubier.. ..de Denis et d’Anna ,  d’Adnan et de Martine,  de Michel…de « la Présidente , de Roger, de Maïko, Kotoé et Marin ...................

Il y a celles magnifiques, des De Cacqueray  et  des Cousin, nos « purs cathos »,  de l’architecte disparu,  de Jean (non pas le nôtre, celui au béret!), celle toute petite du chinois...que Jérôme a reprise...des Badina..et de SM (pseudo d'Evelyne) qui niche et cache sa collection d' oeuvres d'art entre salon et jardin.

Celles plus banales de La Présidente et de son  anar-mécréant de mari, celle de Christelle-Didier-salomé-Sarah,Simon-Sinoé…., celle des Murphy, et  celle de Céline-Olivier  ,  celle du peinteur  fou, et puis  celle du Monsieur -peu –souriant- qui -ne -dit –jamais- bonjour,..et celle de Lucie ,la petite rose écaillée qui est las- bas tout au fond…(pas Lucie la rose écaillée, la maison!!)

Il y a les maisons people, celle des Héritiers Longuet-Marx-De Laubier, et dans un autre genre , celle des héritiers de Miou-Miou –Julien Clerc, et celle de Jean(non pas le nôtre Jean,celui au béret),qui sous ses airs bonnasses, cache un tumultueux et sulfureux passé d’agitateur musical, mais que l’on appelle bêtement « Le Jean de la Lambada »

Il y a les maisons têtues qui refusent de se débaptiser lorsque leurs hôtes les quittent : celle « Des Badina » que Françoise a laissée à  « Je- te –dis- qu’ils -bossent -à -Marianne-Charlie-Hebdo, et y-paraît-qu’y-sont-sympa-d’ailleurs-z-ont-une-vieille-caisse », celle de notre Toto, qui est  aujourd'hui celle de Martine sa fille. Celle de « Catherine »  qui a longtemps résisté, avant de se soumettre  et devenir « celle des Laurent » pour que la vie explose de nouveau et qu’Isabelle puisse prendre  son envol.

Et puis… il y a les Z’immeubles !! derniers  vestiges de l’Avant…  excroissances atypiques et hors temps, qui rythment  l’horizon  et cassent le trop parfait de la villa.

Le « Delicatessen »  tout de briques et malingre,  tout droit sorti d’une bande dessinée, qui  abrite  Sylvain et Solal,  Maryam -Ismael -Asta -Ibrahim et Abdoul, … Marcel  notre ex boucher et Pierre « notre  Poête »

Celui de Nathalie et Nicolaï, du haut duquel  ont surgi deux grands  diables  échevelés,  Olivier et Yolande.

 « Celui du fond » qui n’a pas de nom, mais fut celui de Jeanne-Christophe et devient  celui de Pascal-Mathilde, ou celui  de Madame Cansonnetti, « la Marseillaise » qui n’est pas marseillaise, mais qui pourrait l’être parce que accent + sourire + blagues  =  Marseille.

Et le « 33 », où les bacchanales se succédèrent.  Le « 33 » où les amitiés et amours fluides autorisaient mariage blanc pour quelques papiers, mariage d'amour tout court, fêtes  musique et..plaintes …pour tout et rien,    les fragrances  des herbes du jardin se mélangeaient à celles du barbecue et à celles des cigarettes des copains.. le « 33 » qui était devenu le jardin de rencontre et musique  pour la villa : on disait : « on finit  au 33 » comme d’autres,  hurlent « tout à l’Elysée !! »

Aujourd’hui  « le 33 » s’est assagi, est devenu adulte, les bruits agacent et les fêtes sont privées. Normal……, mais il demeure au 33, un parfum de mystère, on veut savoir,   et pour les nouveaux  s’intégrer à la villa c’est aussi percer les secrets du « 33 » et retrouver au coin d’un récit, les parfums  de l’adolescence du « 33 ».

 

Voilà le décor :  des maisons de maîtres, des maisons de bric et de broc, quelques trois étages, des courettes, des gouttières vieillottes,  des façades toutes neuves ravalées, d’autres cradingues, des grilles  rupines et des portes rouillées, des fleurs, verdures et arbrisseaux en pagaille, des glycines à l’obsédant  parfum,   qui cavalent partout, des  pavés gris rosés luisant sous la pluie,  des réverbères  kitch-londonnisés,  de l’eau dans les caniveaux qui transforme parfois  la villa en canal vénitien,  des crottes de chien qui font râler comme partout, des chats qui s’entre-tuent  la nuit ou s’entre -aiment , mais qui font du bruit , et des enfants qui  reviennent de l’école, jouent, courent, hurlent et se font engueuler par ceux qui n’aiment pas le bruit des enfants, mais offrir des bonbons  par ceux qui aiment offrir des bonbons aux enfants..  qui grandissent trop vite.   Des enfants et des adultes qui se croisent, se saluent, s'embrassent, s'engueulent....Oh si peu  si peu...

Des adultes qui s'aiment,  s'aiment bien , flirtent peut-être parfois, boivent ensemble,cancannent se saoûlent parfois, mangent ensemble, rigolent,  pleurent ,râlent,  revendiquent et  votent parfois ensemble.

Des adultes, adolescents et enfants qui se tiennent chaud les uns les autres.

Des Adultes qui ont parfois ramené leurs utopies au niveau des caniveaux de la villa, mais qui l'ont ramenée DANS la villa, en décidant de vivre LA.. heureux ensemble .

De ruelle, cette villa est devenue village, « L’Ecuyer à la Tulipe » l’Assos  de la villa  s’est  probablement glissée dans la peau  du  syndic de copropriété de l’ancien immeuble, ..vous savez….celui qui s’est couché……il en reste parfois quelque chose dans les réunions , mais ..  c’est surtout un jubilatoire  comité des fêtes : et ça valse, ça bouge : apéros sauvages, sapins et déco pour Noël, banderoles  d’accueil  lorsque  les bébés nouveaux sont arrivés , dîners chantants ou bal républicain lorsque les valeurs sont en danger, roulement de tambour de garde champêtre pour  réveiller les couche- tard et les convier au concours de galettes, ou dégustation d’huîtres,  vide grenier  de ouf  chaque année, création et vie  fugace  d’un groupe de chanteuses loufoques,  œufs de pâques planqués pour les gamins,   carnaval , théâtre…musique,

 Le décor est planté, les acteurs apparus peu à peu au générique, d'autres passeront plus tard et...ça peut commencer; 

je vais vous raconter...comme je le peux...la villa des Tulipes... ses rires, ses grandeurs, ses personnages cultes, ses lieux cultes, ses petitesses, ses pleurs.... 

                                                                                                                            à suivre

 

 

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