dimanche 1 mars 2009
La Maison du Chinois...Chroniques tulipiennes...
La Maison du Chinois
Elle est toute petite, la maison du 11, tout en hauteur, ses murs semblant n'envelopper que la cage d'escalier..
Le chinois était tout petit aussi, et Jérôme n’est pas très grand non plus, mais il va bien avec la maison .....
Depuis la disparition du chinois, et de sa sœur, Jérôme l’a faîte à sa mesure, elle s’est agrandie, annoblie, allez savoir comment.
Ca doit être grâce au trésor du Chinois !!
Car j’en suis persuadée, il y a dans la maison quelque part, un trésor d’or fondu, logé dans un improbable recoin , coincé derrière une poutre, ou glissé sous les fondations, ou peut-être là, juste sous le nez de Jérôme , en pleine évidence, comme une coulée dans la pierre , ou comme ce caillou dans la courette…
Bref Jérôme vit sur un magot non encore retrouvé.
Le chinois c’est un peu comme le Chat Gaston ; tout le monde l’imaginait démuni, miséreux ….sans ressources, et s'apitoyait ...mais en fait….
Qui pouvait imaginer que ce petit monsieur discret, entrevu à la lueur de ses bougies au travers de sa petite fenêtre en sous-sol, pelant ses trois légumes et cuisant ses grains de riz………
Qui pouvait imaginer que ce corps frêle et humble sautillant sur les pavés de la villa pour rejoindre sa sœur trop effacée dans son gourbi…
Qui pouvait imaginer que notre chinois, était en fait bien plus aisé qu’il ne le donnait à penser…..
La maison prit feu.
La sœur , voulut retourner ..malgré les flammes, chercher dans la maison le sac en plastique qui entourait les bijoux, l’or ….elle s’y asphyxia et fut emmenée à l’hôpital pour y mourir …sans avoir retrouvé le magot.
Pendant plus d’un mois, notre chinois fut recueilli et hébergé par nos merveilleux voisins Adnan et Martine et les Murphy…. qui lui évitèrent ainsi, l’inconfort d’un relogement hâtif pour SDF. Toute la villa le bichonna, se remua pour l'aider et apaiser ses douleurs..
Il me confia alors que c’était mieux pour lui de rester là..…dans la villa...que l’appartement de cinq pièces, qu’il possédait dans la Goutte d’Or, "c'était pas bien!!!! Que la Goutte d’Or n’était pas tranquille et que Madame Martine était si gentille… pour les ourlets de pantalons, et aussi Madame Murphy…et vous aussi, et tout le monde...
Il farfouillait régulièrement dans les décombres interdites, en quête du sac disparu :
Les pompiers m’avaient-ils prévenue ?
Avaient-ils trouvé quelque chose ?
Rien, le sac sembait avoir fondu et les bijoux avec..
Et puis notre chinois fut relogé par la ville, dans un clair espace du 14e, et la vie continua…
Mais s ’il ne retrouva pas le fameux magot, (dit-il !!!) Jérôme reçut plus tard des courriers bancaires adressé à l’ancien locataire, et .....
Les relevés de compte du chinois le firent pâlir d’envie !!!!!!
mardi 24 février 2009
".JEAN..." Chroniques tulipiennes
« JEAN…….. »
Pour réussir à croquer cet homme là
Choisissez une recette dans un livre de Vraies citations du Viel Argot Parisien des quartiers populaires (17ème 18ème arrondissement de préférence)
Equipez vous
-d’un grand tablier de jardinier
-d’une paire de bottes
-éventuellement d’un minuteur « tambour-de -garde-champêtre » bien tonitruant
-de cuillères et ustensiles uniquement en ARGENT et si possible négociés la veille aux puces…
-d’un Karcher ou …d’un simple tuyau d’arrosage (si vos convictions idéologiques vous interdisent le Karcher)
Dans un grand cul d’poule « argent fin d’zième siècle -début d’zième siècle ! »
Versez en quantité générosité… amitié…. bonne humeur…gentillesse et humour (n’hésitez pas sur la dose !!!) jetez y un brin de rébellion populiste……et de provocation légèrement droitière….***(renvoi fin de page)
Faîtess un puits d’amour…jetez y les yeux.
deux grands yeux bleus pétillant de malice, mais surtout bien bleus
Accompagnez votre mélange d’une pincée de « comment- t’est-ce- qu’elle –va- bien- ma -voisine ? »…..
(une voisine de gauche si vous avez, mais dans la villa on en trouve facilement !) voir
*** renvoi fin de page…
…… et d’un sourire coquin à toute épreuve. Ayez la main lourde sur le sourire coquin…ou malin …si vous manquez de coquin…( mais le coquin est quand même plus adapté que le malin ! non pas qu’il ne soit pas malin… bien au contraire, mais il est quand même plus coquin que …bref…les deux !!)
Ajoutez quelques larmichettes de Pastaga ou de rosé si c’est l’été ou mieux encore .. .. Arrosez d’un bon Bordeaux…Arrosez bien……
Touillez sensuellement (j’suis sure qu’il aime çà)…en racontant une histoire drôle, une bien bonne genre « Celle qu’en a déroulé du tuyau.. » !!! ( « citation-Jean » préférée de l’auteur à ce jour : traduction de vive voix seulement
Travaillez le Jean au corps, battez longuement, mélangez bonté humour et amitié afin d'obtenir une pâte lisse et fluide, une bonne pâte quoi
Roulez la pâte… pétrissez … roulez… pétrissez et transformez -là en belle bedaine, en …….très belle bedaine !!! en …très ..très …très..belle bedaine……(en grosse bedaine quoi !)
Dessinez deux bretelles , nappez de sirop d’huîtres ouvertes entre potes……un beau matin d’hiver..
Vous pouvez ajouter un peu d'huile de coude de Jean pour donner une belle consistanc à la cuisson
Laissez reposer...dans un fauteuil TV
Mettez à dorer au soleil corse tout un mois d’été..
Retirez lorsque la bedaine est bien ferme, le petit cul bien moulé, et les yeux toujours aussi bleus et….pétillants.
Présentez …accompagnée d’une ANNIE (nous vous recommandons l’authentique AnnieCh’ti)
N’oubliez surtout pas l’ANNIE !!!!! sans l’ANNIE le JEAN se viderait de ses sucs, perdrait de sa pétulance, de sa truculence et s’affaisserait…tel un vieux soufflé….
Servez dans des assiettes « fin d’zième siècle début d’zième siècle) dégottées dans UN vide grenier (pas celui de la villa puisque les belles pièces fin-d’zième siècle début d’zième siècle y’en a pas …sauf chez JEAN justement…
Dégustez en compagnie d’une centaine de copains de la villa , sous la glycine en fleurs de préférence, veillez tard …buvez...chantez ..engueulez qui vous voulez...
Et préservez une part pour chaque jour de l’année : c’est un régal …..à consommer sans modération, quotidiennement pour se doper le moral en ces temps grisailloux..
Signé : sa voisine de droite dans la villa ….mais de gauche…..dans l’impasse… mais de gauche ...tout de même…même s’il pense qu’elle devrait être de droite…de toute façon celle d’en face l’est aussi, non pas de droite !… et sa voisine de droite qui est de gauche ne comprend pas non plus pourquoi Jean son voisin de gauche est de droite, ça lui va pas ! Alors….. « De la rose ou du réséda…. celui qui croyait celui qui n’y croyait pas »
Mais entre Jean et ses voisines il n’ y’ a que de la glycine !! (références de vive voix...pas pour la glycine, mais pour la rose et le réséda!)
*** JEAN est un droitier contrarié : il pleure car tous ses copains « droitiers » quittent peu à peu la villa. Il est bien seul, ceux qui restent sont certes gentils , sympas et très fréquentables,mais pas très bibite –et –coucouille ni très noceurs !! JEAN est encerclé de bolcho-gaucho-humanisto-anarco-centro- catholico-crypto-socialos - joyeux déconnos- pas connos– saoulos-rigolos-amicos- sympathicos …..qui l’adorent et qu’il aime aussi, parce que
JEAN aime les gens et les gens aiment JEAN
samedi 21 février 2009
"Gaston"..Chroniques tulipiennes
« Gaston »……
L’épisode « Gaston » vient de se clore.
Le grand « MIAOU.X » rouge qui couvrait le mur de la vieille dame de part et d’autre de sa fenêtre, a été effacé, le mur repeint par les services de la ville, et Gaston ne fait plus partie de notre villa
Gaston, c’était « LE CHAT DE LA VILLA ». Matou placide, aux longs poils roux et blancs, un peu décharné parfois.. la queue déplumée, il trônait au milieu de la ruelle, l’air indifférent, blasé, répondant avec dédain aux caresses offertes, occupant le pavé ou les murs le jour ,et changeant régulièrement de lit, la nuit .
Gaston ne fut pas un chat fidèle….
Après quelques temps chez Adnan ….., il s’en fut chez Jean quelques années, se faire dorloter, nourrir et soigner, puis allez savoir pourquoi, chez Nathalie et Nicolaï ,où il s’installa de nuit au milieu de leur couche !!!
L’entrée de la villa lui plaisait. Guettant les allers et venues de jour, les retours du soir, il trônait tel un sphinx.
Pas un de nos matous ne lui arrivait à la cheville. Gaston était la Légitimité faite chat, il était ……… …LE chat de la villa….
Et il était heureux, Gaston, car il simulait ne pas l’être, Gaston ma-ni-pu-lait !!
Il prenait son poste de jour près du premier réverbère…
« donne une croquette pour manger !! »…….
Se faisait nourrir à l’œil par des Tulipiens attendris et naïfs…
Rentrait chaque soir dormir entre Nicolaï et Nathalie qui le berçaient d’amour et… de croquettes…
Et le matin, gavé de câlins, et de croquettes encore.. Gaston reprenait son poste, la mine d’un ChatRom en faction au feu rouge de la Porte de Clignancourt…
En touillant ses petits plats, la Vieille Dame du 13 impasse..regardait avec pitié Gaston, par sa fenêtre ,et le nourrissait comme elle nourrissait son vieil époux…avec compétence, amour et..quantité.
De son côté, Marcel, L’ancien boucher lui apportait régulièrement d’autres croquettes, Madame Boubou fournissait en vieux restes de viande..
Puis apparut du jambon, du steak..
L’été 2008 fut l’année des surenchères,
Des soucoupes remplies apparaissaient tous les jours et s’alignaient côte à côte dans la villa..
Gaston mangeait trop, allait vomir son trop plein de croquettes dans la courette de Jean …..
Se retrouvait chez le vétérinaire dans les bras d’Annie…
Retournait chez Nathalie qui elle aussi, prenait rendez vous chez un véto
parcequ’il lui semblait que Gaston pelait de plus en plus et que les puces parfois …
La Présidente aurait du parer ce manque de coordination, mais …..
Nobody is perfect
Alors cet été, la Drame se produit.
Excédée de savoir Gaston seul, (que même pas vrai mais elle l’ignorait !), la Vielle Dame confia Gaston à sa niçoise de fille qui embarqua le matou dans les soutes d’un avion en partance pour le SUD
Enlevé notre Gaston !!!!!!, déporté en appartement niçois, lui qui aimait tant la liberté de la Villa, la nature, et la pollution parisienne
Nathalie supplia, Caroline (cadette de Jean et Annie) dont l’enfance avait été calinoutée par Gaston intervint avec véhémence auprès de la vieille Dame pleurant pour pour récupérer son chat, …nôtre chat…
La Présidente, en vacances en Sardaigne, était régulièrement tenue au courant, par satellite..
Rien n’y fit, aujourd’hui encore la Vieille Dame est persuadée d’avoir sauvé Gaston de la misère
Révolution se fit pour notre Gaston vagabond, les esprits s’emparèrent du cas
Qui, pour vouloir prévenir Interpol et aller chercher Gaston chez les « mafiosos niçois… »
Qui, pour soutenir l’élan de cœur de la vieille dame,
Et pour une fois, on s’engueula……
Nathalie porta plainte.
Les protagonistes furent convoqués au commissariat du 18ème, où les flics gardèrent difficilement leur sérieux, plus habitués à régler des histoires de deals, coups de couteaux et autres fariboles que de se pencher sur le cas d’un matou trop aimé.
Puis les choses se calmèrent…
Jusqu’au jour ….. où apparut sur le mur immaculé de la Vieille Dame, un immense graffiti, tag, rouge sang, criant « MIAOU.X !!!!!! »
Pourquoi ce X ? …..QUI A FAIT CA ?
Un porno- zoophile? Un gamin de la Villa ? un tagueur pro ! un tulipien masqué ? Zorro ?
Et Nathalie qui blêmissait de peur qu’on ne pense qu’il s’agisse d’elle,
Et la vieille dame qui éructait que c’était une vengeance, qu’elle savait bien qui était derrière tout cela,
Et les voisins choqués, et ceux pouffant de rire, et ceux tentant d’élucider le mystère et…
La Présidente téléphonant au Service propreté-graffiti de la ville en calmant la vieille dame….et tentant de disculper sa copine Nathalie.
Aujourd’hui Gaston n’est plus là pour nous accueillir de sa morgue le soir,
Le MIAOU.X est effacé,
La Vieille Dame est calmée et Nathalie a oublié
La Villa a repris son rythme
Et le soir je dis à mes chats qu’il ne faut pas aller en liberté quémander trois croquettes à chaque fenêtre, en faisant mine d’avoir faim,
Qu’il ne faut plus traîner dans les ruisseaux et attraper les oiseaux, qu’il ne faut pas occuper le pavé en tentant de remplacer le disparu
Que les chats errants, ça ne fait pas net,
Qu’ils doivent rester sagement à la maison
Sinon, ils termineront à Nice en maison de retraite avec GASTON……
,
vendredi 20 février 2009
mercredi 18 février 2009
Ca commence peut-être comme çà....Chroniques tulipiennes
Ca commence peut-être comme çà.
C'est l'histoire d'un immeuble parisien, qui lassé de s'ériger parmi ses tristes congénères,serait passé à l'horizontal, comme on passe en résistance.
Se serait alors mollement allongé entre les voies ferrées et le Boulevard Ney….
Aurait laissé les herbes , enfants et chats l’envahir ….
Aurait pavé de grès roses , sa cage d’escalier,
Fleuri et verduré ses parties communes…
Réverbérisé ses vieilles appliques murales…
Maquillé sa cage d'escalier qui se serait faîte ruelle, puis VILLA…..
Alors depuis...
De 3ème B ou 21ème A, les appartements sont devenus « MAISON » : Maison de Jean, Maison des Laurent, Maison des Longuet -Marx-De Laubier.. ..de Denis et d’Anna , d’Adnan et de Martine, de Michel…de « la Présidente , de Roger, de Maïko, Kotoé et Marin ...................
Il y a celles magnifiques, des De Cacqueray et des Cousin, nos « purs cathos », de l’architecte disparu, de Jean (non pas le nôtre, celui au béret!), celle toute petite du chinois...que Jérôme a reprise...des Badina..et de SM (pseudo d'Evelyne) qui niche et cache sa collection d' oeuvres d'art entre salon et jardin.
Celles plus banales de La Présidente et de son anar-mécréant de mari, celle de Christelle-Didier-salomé-Sarah,Simon-Sinoé…., celle des Murphy, et celle de Céline-Olivier , celle du peinteur fou, et puis celle du Monsieur -peu –souriant- qui -ne -dit –jamais- bonjour,..et celle de Lucie ,la petite rose écaillée qui est las- bas tout au fond…(pas Lucie la rose écaillée, la maison!!)
Il y a les maisons people, celle des Héritiers Longuet-Marx-De Laubier, et dans un autre genre , celle des héritiers de Miou-Miou –Julien Clerc, et celle de Jean(non pas le nôtre Jean,celui au béret),qui sous ses airs bonnasses, cache un tumultueux et sulfureux passé d’agitateur musical, mais que l’on appelle bêtement « Le Jean de la Lambada »
Il y a les maisons têtues qui refusent de se débaptiser lorsque leurs hôtes les quittent : celle « Des Badina » que Françoise a laissée à « Je- te –dis- qu’ils -bossent -à -Marianne-Charlie-Hebdo, et y-paraît-qu’y-sont-sympa-d’ailleurs-z-ont-une-vieille-caisse », celle de notre Toto, qui est aujourd'hui celle de Martine sa fille. Celle de « Catherine » qui a longtemps résisté, avant de se soumettre et devenir « celle des Laurent » pour que la vie explose de nouveau et qu’Isabelle puisse prendre son envol.
Et puis… il y a les Z’immeubles !! derniers vestiges de l’Avant… excroissances atypiques et hors temps, qui rythment l’horizon et cassent le trop parfait de la villa.
Le « Delicatessen » tout de briques et malingre, tout droit sorti d’une bande dessinée, qui abrite Sylvain et Solal, Maryam -Ismael -Asta -Ibrahim et Abdoul, … Marcel notre ex boucher et Pierre « notre Poête »
Celui de Nathalie et Nicolaï, du haut duquel ont surgi deux grands diables échevelés, Olivier et Yolande.
« Celui du fond » qui n’a pas de nom, mais fut celui de Jeanne-Christophe et devient celui de Pascal-Mathilde, ou celui de Madame Cansonnetti, « la Marseillaise » qui n’est pas marseillaise, mais qui pourrait l’être parce que accent + sourire + blagues = Marseille.
Et le « 33 », où les bacchanales se succédèrent. Le « 33 » où les amitiés et amours fluides autorisaient mariage blanc pour quelques papiers, mariage d'amour tout court, fêtes musique et..plaintes …pour tout et rien, où les fragrances des herbes du jardin se mélangeaient à celles du barbecue et à celles des cigarettes des copains.. le « 33 » qui était devenu le jardin de rencontre et musique pour la villa : on disait : « on finit au 33 » comme d’autres, hurlent « tout à l’Elysée !! »
Aujourd’hui « le 33 » s’est assagi, est devenu adulte, les bruits agacent et les fêtes sont privées. Normal……, mais il demeure au 33, un parfum de mystère, on veut savoir, et pour les nouveaux s’intégrer à la villa c’est aussi percer les secrets du « 33 » et retrouver au coin d’un récit, les parfums de l’adolescence du « 33 ».
Voilà le décor : des maisons de maîtres, des maisons de bric et de broc, quelques trois étages, des courettes, des gouttières vieillottes, des façades toutes neuves ravalées, d’autres cradingues, des grilles rupines et des portes rouillées, des fleurs, verdures et arbrisseaux en pagaille, des glycines à l’obsédant parfum, qui cavalent partout, des pavés gris rosés luisant sous la pluie, des réverbères kitch-londonnisés, de l’eau dans les caniveaux qui transforme parfois la villa en canal vénitien, des crottes de chien qui font râler comme partout, des chats qui s’entre-tuent la nuit ou s’entre -aiment , mais qui font du bruit , et des enfants qui reviennent de l’école, jouent, courent, hurlent et se font engueuler par ceux qui n’aiment pas le bruit des enfants, mais offrir des bonbons par ceux qui aiment offrir des bonbons aux enfants.. qui grandissent trop vite. Des enfants et des adultes qui se croisent, se saluent, s'embrassent, s'engueulent....Oh si peu si peu...
Des adultes qui s'aiment, s'aiment bien , flirtent peut-être parfois, boivent ensemble,cancannent se saoûlent parfois, mangent ensemble, rigolent, pleurent ,râlent, revendiquent et votent parfois ensemble.
Des adultes, adolescents et enfants qui se tiennent chaud les uns les autres.
Des Adultes qui ont parfois ramené leurs utopies au niveau des caniveaux de la villa, mais qui l'ont ramenée DANS la villa, en décidant de vivre LA.. heureux ensemble .
De ruelle, cette villa est devenue village, « L’Ecuyer à la Tulipe » l’Assos de la villa s’est probablement glissée dans la peau du syndic de copropriété de l’ancien immeuble, ..vous savez….celui qui s’est couché……il en reste parfois quelque chose dans les réunions , mais .. c’est surtout un jubilatoire comité des fêtes : et ça valse, ça bouge : apéros sauvages, sapins et déco pour Noël, banderoles d’accueil lorsque les bébés nouveaux sont arrivés , dîners chantants ou bal républicain lorsque les valeurs sont en danger, roulement de tambour de garde champêtre pour réveiller les couche- tard et les convier au concours de galettes, ou dégustation d’huîtres, vide grenier de ouf chaque année, création et vie fugace d’un groupe de chanteuses loufoques, œufs de pâques planqués pour les gamins, carnaval , théâtre…musique,
à suivre
-